LES CONSEQUENCES DU 3ème MANDAT DU PRESIDENT PIERRE NKURUNZIZA SUR LA VIE DU PAYS DURANT LES 4 ANS DE CRISE (25 avril 2015 – 25 avril 2019)
Depuis le 25 avril 2015, quatre ans jour pour jour, le Burundi connaît une crise sans précédent déclenchée par la décision du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat en violation de l’Accord d’Arusha et de la Constitution qui en est issue. Des manifestations de contestation de ce mandat ont suivi. Une répression féroce contre toutes les formes d’opposition politique réelle ou présumée, s’observe jusqu’à nos jours. Des leaders des partis politiques d’opposition, de la société civile, des membres et sympathisants ont été contraints à l’exil, des organisations de la société civile ont été radiées et des media indépendants ont été détruits et suspendus, des media internationaux ont été fermés sans oublier les ONGs locales et internationales ainsi que les organismes des Nations Unies.
En outre, des lois liberticides ont été promulguées visant à museler l’espace de défense des droits de l’homme et légaliser les crimes commis par le régime en place au Burundi.
Cette répression a donné lieu à des crimes graves de droit international tels que des exécutions extrajudiciaires, des assassinats ciblés, des disparitions forcées, des violences basées sur le genre et des actes de torture. D’autres formes de mauvais traitements inhumains et/ou dégradants ainsi que des arrestations arbitraires et des emprisonnements abusifs ont été enregistrés.
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