Le rapport sur la situation des droits de l’homme au #Burundi pour la période d’octobre à décembre 2024 présente une situation alarmante. Le rapport met en évidence les problèmes persistants dans les domaines politique, économique, judiciaire, gouvernance et sécuritaire. Il souligne également les violations des droits civils et politiques, ainsi que des droits catégoriels.
Les chiffres sont particulièrement inquiétants : au moins 81 personnes ont été tuées, dont 47 cadavres retrouvés et 4 personnes victimes d’exécutions sommaires. En outre, 35 personnes ont été victimes de violences basées sur le genre (VBGs), 8 personnes ont été torturées, 9 personnes ont été enlevées ou portées disparues, et 21 personnes ont été arrêtées arbitrairement.
Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables, avec 14 personnes tuées dont 13 femmes et 1 fille tuées, 4 femmes arrêtées arbitrairement, et 6 enfants tués, dont 3 nouveau-nés. Les membres des partis politiques n’ont pas été épargnés, avec des cas de meurtres, de torture, d’enlèvements et d’arrestations arbitraires. La ligue Iteka a répertorié parmi les victimes 1 membre du parti CNL et 1 membre du parti CNDD-FFDD tués, 3 membres du parti CNDD-FDD et 1 membre du parti CNL enlevés et/ou portés disparus, 7 membres du parti CNL torturés, 8 membres du parti CNL et 2 membres du parti CNDD-FDD ainsi que 2 membres du parti CDP arrêtés arbitrairement
Les auteurs présumés de ces violations sont principalement des membres de la milice Imbonerakure, des administratifs, des agents du Service national de renseignement (SNR), des militaires et des policiers. Le rapport souligne la nécessité de mettre fin à l’impunité et de renforcer la gouvernance démocratique pour protéger les droits de l’homme au Burundi. Lire le rapport en intégralité
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