LA PERIODE PRE-ELECTORALE N’EST PAS SYNONYME DE PAIX ET DE STABILITE AU BURUNDI
Depuis le 25 avril 2015, le Burundi connait une crise sans précédent déclenchée par la décision du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat inconstitutionnel et en violation de l’Accord d’Arusha. Le lendemain, des manifestations de contestation contre ce mandat ont débuté. Une répression féroce contre toutes les formes d’opposition politique réelle ou présumée, s’observe jusqu’à nos jours. Des leaders des partis politiques d’opposition et de la société civile ont été contraints à l’exil, des organisations de la société civile ont été radiées et des media indépendants ont été détruits et suspendus. Cette répression a donné lieu à des crimes graves de droit international tels que des exécutions extrajudiciaires, des assassinats ciblés, des disparitions forcées et des actes de torture. D’autres formes de mauvais traitements inhumains et/ou dégradants ainsi que des arrestations arbitraires et des emprisonnements abusifs ont été enregistrées. Lire ou Télécharger la déclaration
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