DECLARATION DE LA LIGUE ITEKA SUITE AU RAPPORT PUBLIE SUR LES CONSEQUENCES DU 3ème MANDAT DU PRESIDENT PIERRE NKURUNZIZA SUR LA VIE DU PAYS DURANT LES 4 ANS DE CRISE (25 avril 2015-25 avril 2019)
Depuis le 25 avril 2015, le Burundi connaît une crise sans précédent déclenchée par la décision du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat anticonstitutionnel et en violation de l’Accord d’Arusha. Le lendemain, des manifestations de contestation dudit mandat organisées par des leaders des partis de l’opposition à travers le « Mouvement Arusha » et ceux de la société civile coalisés dans le « Mouvement halte au troisième mandat », ont été suivies d’une répression féroce et sans merci observée jusqu’à nos jours.
Cette répression du pouvoir a donné lieu à des crimes graves de droit international tels que des exécutions extrajudiciaires, des assassinats ciblés, des disparitions forcées, des actes de torture et des violences sexuelles. En outre, d’autres formes de mauvais traitements, inhumains et dégradants ainsi que des arrestations et détentions arbitraires ont été enregistrées.
Ainsi, depuis le 25 avril 2015 au 25 avril 2019, la Ligue Iteka a déjà documenté 1773 personnes tuées dont 610 cadavres retrouvés, 527 portées disparues, 793 torturées, 9889 arrêtées arbitrairement et 198 victimes de VBG.
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