La Ligue burundaise des droits de l’homme, « ITEKA », souligne une problématique cruciale liée à la dégradation des droits humains au Burundi. Cette dégradation est toujours manifeste dans ce contexte postélectoral des dernières élections législatives et communales et à l’approche des élections présidentielles de 2027. Ce rapport de la Ligue Iteka se focalise sur la gravité des violations des droits humains qui continue depuis la crise politique de 2015, provoquée par le mandat controversé de l’ancien président feu Pierre Nkurunziza. Ces actes de violations ciblent principalement les opposants du parti CNL, MSD, mais également des membres de la société civile et des journalistes. Sous le mandat de Pierre Nkurunziza, de 2015 à juin 2020, les rapports faisaient état de 2245 personnes tuées, dont 1312 étaient imputés à des individus non identifiés, ainsi que 597 cas d’enlèvements ou de disparitions imputables aux forces de sécurité et à la milice Imbonerakure. De nombreux corps retrouvés ne font toujours pas l’objet d’enquêtes et sont enterrés par les autorités en violation des lois en vigueur. Lire le rapport en intégralité