Ce rapport sur la situation des droits de l’homme au Burundi d’avril à juin 2025, examine le contexte politique, judiciaire, gouvernance, sécuritaire et les droits de l’homme. Il revient aussi sur les droits civils et politiques, ainsi que les droits catégoriels. Le présent rapport se clôture enfin par une conclusion et des recommandations.
Ainsi, la situation des droits de l’homme a été rapportée comme suit : au moins 91 personnes tuées dont 59 cadavres retrouvés, 34 victimes de VBGs dont 22 cas de VSBGs perpétrés contre les personnes mineures, 21 personnes torturées, 23 personnes enlevées et/ou portées disparues ainsi que 43 personnes arrêtées arbitrairement.
Parmi les victimes 213, figurent 145 hommes, victimes et 32 femmes, 30 filles et 6 garçons, dont 22 filles mineures violées.
Les membres des parti politiques n’ont pas été épargnés, ainsi : 7 membres de la coalition Burundi bwa bose ont été victimes de torture (3) et d’arrestation (4). 2 militants du parti CDP et un membre du RANAC ont été arrêtés. 20 membres du parti CNL, aile Rwasa, 3 militants de l’UPRONA ont été arrêtés (2) et torturés (1). 20 membres du CNDD-FDD ont été victimes d’arrestation et tortures. Signalons que ces derniers sont connus comme des anciens membres du FNL (CNL actuel).
Des membres de la milice Imbonerakure, des administratifs, des agents du SNR, des militaires et des policiers sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces allégations de violations des droits humains et des meurtres. Lire le rapport en intégralité