DES MINEURS, PRINCIPALES VICTIMES DES VIOLENCES SEXUELLES COMMISES PAR LA JEUNESSE DU PARTI AU POUVOIR AU BURUNDI

En 2024, la Ligue Iteka a rapporté 447 personnes tuées, dont 226 corps retrouvés. En outre, 144 personnes ont été documentées comme victimes de violences basées sur le genre (VBG), avec 110 mineures et 29 femmes touchées par des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG). De plus, on dénombre 39 cas d’enlèvements et/ou de disparitions, 36 cas de torture, ainsi que 235 arrestations arbitraires.

Toutefois, l’année 2025 n’a pas apporté de changements notables ni d’améliorations significatives. Les violences basées sur le genre, en particulier celles ciblant les femmes et les enfants, demeurent un sujet préoccupant au Burundi, illustré par des taux alarmants de violence domestique et de violence sexuelle. Les jeunes filles scolarisées, victimes des actes commis par des adultes, se retrouvent souvent enceintes, ce qui les conduit parfois au mariage forcé en guise de solution, souvent sous pression familiale. Les filles subissent de plein fouet ces violences, se traduisant en mariages imposés et agressions sexuelles. En cas de grossesse non désirée, ces jeunes femmes se tournent vers l’avortement ou l’infanticide, incapables d’assumer les besoins financiers et éducatifs de leurs enfants. Lire le rapport en intégralité

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